30 ans,
30 portraits

Amandine Mugnier

Chargée de projets et développement territorial

Amandine Mugnier : « L’une des grandes forces de l’OETH, c’est son équipe réactive, impliquée et très efficace »

À 25 ans, Amandine Mugnier vient de rejoindre l’OETH comme chargée de projets et de développement territorial. Elle nous explique son métier et nous livre son regard neuf sur l’association et ses adhérents. 

Quelle est votre mission au sein de l’OETH ? 

Je suis chargée de projets et développement territorial sur quatre régions, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts de France, Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Je suis arrivée sur le poste en octobre 2021, en remplacement de Pauline Pujo de Faveri, partie en congé maternité. Comme pour mes deux collègues qui occupent les mêmes fonctions dans les autres régions, mon rôle s’articule autour de plusieurs missions, dont deux principales :

  • Faire connaître l’OETH dans les régions et animer les différents dispositifs, comme le dispositif OASIS en rencontrant les partenaires et les entreprises adhérentes
  • Accompagner les adhérents en région dans la mise en place de leur politique handicap, d’actions de sensibilisation ou de formation. Nous intervenons à leur demande, en fonction des particularités et des problématiques de chaque structure.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

D’abord, la polyvalence. Nous sommes sollicités par de nombreux acteurs, nous rencontrons nos adhérents sur le terrain… impossible de s’ennuyer ! Les semaines ne se ressemblent pas.

Ce qui me plaît, c’est aussi de voir que nos actions portent leurs fruits, que nous sommes utiles et que notre travail amène une vraie plus-value sur le terrain. Quand un stagiaire OASIS est pérennisé sur son poste, quand une structure forme ses salariés pour les maintenir dans l’emploi, c’est gratifiant.

À quel moment, dans votre parcours, vous êtes-vous intéressée au handicap ?

Lors de mes études en Ressources Humaines, j’ai réalisé un stage dans une entreprise adaptée. Puis lors de mon alternance dans une autre entreprise, j’étais sous la responsabilité d’une tutrice correspondante handicap. C’est ce qui m’a fait découvrir ce champ d’action. J’ai ensuite travaillé au sein de la mission handicap du Groupe Renault, ce qui a conforté mon choix de m’orienter dans cette voie. Ce qui m’intéresse, c’est de favoriser les parcours atypiques dans les entreprises, de sensibiliser et de casser les stéréotypes dans le milieu du travail.

Selon vous, qu’est ce qui fait la spécificité de l’OETH ? 

Pour moi, l’une des grandes forces de l’OETH, c’est son équipe réactive, impliquée et très efficace. Nous sommes peu nombreux, moins de vingt, et pourtant cela fonctionne très bien. J’ai travaillé dans des grands groupes, avec une hiérarchie très présente. Ici, c’est différent. Il y a une grande proximité avec les adhérents et un bel esprit d’équipe, une vraie mixité entre les anciens et les nouveaux arrivants.

Vous travaillez à l’OETH depuis quelques mois, qu’est-ce qui vous a surpris ? 

Le nombre d’acronymes ! ESAT, CHRS, CARSAT, RQTH… J’en apprends encore, et pourtant, j’en connaissais déjà beaucoup avant d’arriver.

Mais surtout, ce qui me surprend sur le terrain, c’est la volonté des structures d’avancer sur le sujet du handicap, malgré toutes les difficultés du secteur en matière de recrutement, d’attractivité…. Cet engagement fort des personnes, c’est motivant et ça donne envie d’avancer.

Comment voyez-vous la suite de notre avenir professionnel ? 

La première étape pour 2022, c’est le déploiement d’un grand projet d’OETH : la refonte de la formation de référent handicap, avec de nouveaux modules et des compétences complémentaires qui pourront s’acquérir en e-learning ou en présentiel. Par la suite, j’aimerais poursuivre mon travail au sein de l’association, notamment pour développer nos missions de conseil (politique handicap, aide à la professionnalisation) et d’accompagnement de nos adhérents sur le sujet du handicap au travail.