30 ans,
30 portraits

Ségolène Rey

Responsable des Ressources humaines à la Nouvelle Forge.

«L’OETH est bien plus qu’un simple financeur. C’est un véritable partenaire de proximité»

3 questions à Ségolène Rey

Ségolène Rey est responsable ressources humaines à La Nouvelle Forge, une association en santé mentale qui gère 29 établissements dans l’Oise et la Somme. Ses 540 salariés accompagnent 2 600 personnes « en détresse de vivre », enfants, adultes et adolescents. Depuis trois ans, l’association est accompagnée par l’OETH dans la mise en place de sa politique Handicap

Quelle est la politique Handicap engagée au sein de votre association?

En 2019, nous avons mis en place un accord de GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) avec la volonté d’accompagner au mieux nos salariés en situation de handicap, d’inaptitude ou d’invalidité. À partir de là, nous avons pu mener différentes actions :

> la formation de 7 référents emploi / handicap par l’OETH

> des actions de sensibilisation auprès des différentes directions d’établissements

> un atelier de sensibilisation lors de la journée de l’association

> la création d’un livret d’information à destination des salariés

Depuis janvier 2021, une cellule de maintien dans l’emploi, composée de six personnes du service des ressources humaines et de deux membres du CSE se réunit chaque trimestre pour mettre en place un plan d’actions et échanger sur ces questions. La première action de cette instance paritaire a été l’envoi d’un courrier à tous les salariés en longue absence pour leur transmettre une liste de partenaires ressources qu’ils peuvent contacter (médecine du travail, employeur, assistante sociale, OETH… ).

De quelle manière l’OETH vous appuie-t-elle dans vos actions ?

L’OETH est bien plus qu’un simple financeur. C’est un véritable partenaire de proximité sur qui nous pouvons nous appuyer et qui nous accompagne au quotidien dans la mise en place de notre politique handicap.

Quel premier bilan dressez-vous des actions menées ?

Nous avons de bons retours, notamment de la part des directions d’établissement qui se sentent moins seules. Lorsqu’elles sont confrontées à certaines décisions de la médecine du travail comme un mi-temps thérapeutique ou un aménagement de poste, elles savent maintenant activer les bons leviers et vers quels partenaires se tourner. Des réflexes sont en train de s’installer à tous les échelons des établissements. Mais c’est un travail de fond que nous devons mener, qui doit aussi inclure les problématiques d’usure professionnelle, de fin de carrière…

De mon point de vue, le principal frein au recrutement d’une personne en situation de handicap reste la lourdeur administrative et les délais incompressibles entre les différents intervenants (médecine du travail, Cap Emploi…). Nous avons déjà été pénalisés, avec des difficultés pour anticiper des aménagements de poste par exemple. Ce n’est pas toujours facile à gérer quand on est employeur.